Non classé

Quand l’Irlande s’émancipait

Jeremiah O’Donovan Rossa est l’un des plus grands dirigeants irlandais de son époque. On se souviendra mieux de lui par le panégyrique de Patrick Pearse au Fenian déchu. Livré sur la tombe, le discours a marqué l’aboutissement d’une série d’événements commencés cinq semaines plus tôt avec la mort de Rossa à New York. Comme le corps était en route pour Dublin, des préparatifs ont été faits pour transformer les funérailles en un rassemblement de soutien de l’indépendance irlandaise. Pearse a été choisi pour parler, pas parce qu’il était le plus chef éminent, mais parce qu’il avait le plus beau cadeau pour oraison. Il a composé le discours lui-même, l’unique contribution du dirigeant révolutionnaire haut placé Tom Clarke, qui a donné l’instruction suivante: «Fais-le chauffer comme l’enfer, jette toute discrétion au vent» Ce n’est pas vraiment un éloge funèbre, mais une affirmation que la lutte de Rossa serait con- continuer sous une nouvelle génération. En faisant cela, Pearse fait mention de deux autres leaders dans la lutte pour l’indépendance: Wolfe Tone, figure du XVIIIe siècle en tant que père du républicanisme irlandais, et journaliste et acteur du XIXe siècle le tiviste John Mitchel. Prononcés avant des milliers, les mots de Pearse sont souvent crédités de rallier Forces républicaines, contribuant finalement à la levée de Pâques l’année suivante. IL A SEMBLÉ DROIT, avant de nous détourner de cet endroit dans lequel nous avons jeté la dépouille mortelle d’O’Donovan Rossa, qu’un d’entre nous devrait, au nom de tous, louez cet homme vaillant et essayez de formuler la pensée et l’espoir qui est en nous alors que nous nous tenons autour de sa tombe. Et s’il y a quelque chose cela fait que je préfère plutôt que d’autres, plutôt que l’un des gris les hommes aux cheveux qui étaient jeunes avec lui et partageaient son travail et ses souffrances, devrait parler ici, c’est peut-être que je pourrais être pris pour parler au nom d’un nouveau génération qui a été rebaptisée dans la foi des Fenians, et qui a accepté la responsabilité de la réalisation du programme Fenian. Je vous propose alors que, ici, par la tombe de ce Fenian impénitent, nous renouvelons nos vœux de baptême; cette, ici, près de la tombe de cet homme invaincu et invincible, nous demandons à Dieu, chacun pour soi, tel but inébranlable, tel courage élevé et galant, une force d’âme incassable qui appartenait à O’Donovan Rossa.